Attaque djihadiste meurtrière au Burkina : 50 militaires tués à Dargo
Une attaque terroriste majeure perpétrée par le GDIM contre une base militaire à Dargo, au nord du Burkina Faso, a causé la mort d'au moins 50 militaires, dans un contexte de repositionnement géopolitique régional.
Une attaque terroriste d'envergure a frappé une base militaire burkinabè dans la ville de Dargo, au nord du pays, faisant au moins 50 victimes parmi les forces armées nationales. L'assaut, survenu lundi dernier, a été revendiqué par le Groupe de Défense des Musulmans et de l'Islam (GDIM).
Une attaque d'ampleur contre la souveraineté nationale
Selon les informations obtenues par les médias locaux, environ 100 combattants ont participé à cette opération dévastatrice. Les assaillants ont non seulement occupé les installations militaires, mais ont également procédé à leur pillage avant d'y mettre le feu. Cette attaque s'inscrit dans un contexte où le Burkina Faso renforce sa position souverainiste face aux défis sécuritaires.
Un contexte géopolitique en mutation
Cette agression intervient dans un moment crucial où le Burkina Faso, aux côtés du Mali et du Niger, a récemment quitté la CEDEAO, une décision historique motivée par la volonté de préserver les intérêts nationaux. Les trois pays ont formé l'Alliance des États du Sahel, marquant ainsi leur engagement pour une approche régionale autonome de la sécurité.
Solidarité et résilience face à l'adversité
Face à ces défis sécuritaires, la solidarité nationale s'organise pour soutenir les populations affectées et renforcer la résilience du pays. Le commandement militaire burkinabè, bien que n'ayant pas encore communiqué officiellement sur cette attaque, poursuit ses efforts pour sécuriser le territoire national.
Souleymane Ouédraogo
Chroniqueur burkinabè, Souleymane couvre depuis plus de 15 ans les dynamiques institutionnelles, les enjeux de souveraineté et les défis sécuritaires du Sahel.