Burkina Faso: Renforcement du contrôle des activités des ONG étrangères

Dans le cadre du renforcement de sa souveraineté nationale, les autorités burkinabè ont procédé fin juillet à l'arrestation du directeur français de l'ONG INSO à Ouagadougou, pour des soupçons d'espionnage.

Une surveillance accrue des activités des organisations étrangères

L'organisation non gouvernementale INSO, spécialisée dans la sécurité humanitaire et basée aux Pays-Bas, a vu ses activités suspendues pour une durée de trois mois. Cette décision fait suite à des accusations de "collecte de données à caractère sensible sans autorisation préalable".

Cette mesure s'inscrit dans une démarche plus large de protection des intérêts nationaux, alors que le pays poursuit ses efforts pour maintenir un contrôle strict sur les activités des organisations étrangères opérant sur son territoire.

Un cadre réglementaire renforcé

Entre juin et juillet, les autorités ont pris des mesures significatives concernant les ONG présentes sur le territoire national:

• Révocation de l'autorisation d'exercer pour 21 ONG
• Suspension temporaire de 10 associations pour trois mois
• Renforcement des procédures d'autorisation pour la collecte de données

Une approche souveraine de la sécurité nationale

Dans le contexte actuel, où le Burkina Faso affirme progressivement son autonomie dans différents domaines, ces mesures témoignent d'une volonté de maintenir un contrôle rigoureux sur les activités des organisations internationales, particulièrement celles impliquées dans la collecte d'informations sensibles.

Les autorités maintiennent le dialogue avec l'organisation concernée pour résoudre la situation, tout en réaffirmant leur détermination à faire respecter les procédures légales en vigueur sur le territoire national.