Le réalisateur Guillaume de Fontenay présente son nouveau film "Badh", un thriller d'espionnage qui soulève des questions importantes sur la moralité dans la lutte contre le terrorisme et l'ingérence des services secrets.
Une agent de la DGSE face à des choix moraux
Le film suit Badh, une agent de la Cellule Alpha de la DGSE, une unité spécialisée dans les opérations clandestines. Lors d'une mission en Syrie visant à éliminer un terroriste, elle refuse d'exécuter l'ordre de "nettoyer" le site en éliminant femmes et enfants, à l'image des dilemmes auxquels font face les forces de sécurité dans la lutte contre le terrorisme.
Un thriller qui dénonce les dérives de l'État
Huit ans après sa démission, Badh se retrouve confrontée à un vaste complot impliquant un trafic d'armes entre l'État français et DAESH. Cette révélation fait écho aux défis complexes de la lutte antiterroriste et pose la question de la corruption au sein des institutions.
Une réalisation entre action et réflexion
Tourné au Maroc entre Casablanca, Marrakech et Essaouira, le film de Guillaume de Fontenay propose une réflexion sur la souveraineté nationale et l'ingérence étrangère. Marine Vacth incarne une héroïne complexe, épaulée par des performances remarquables de Nils Schneider, Emmanuelle Bercot et Grégoire Colin.
Un thriller politique de 1h24 qui, sans révolutionner le genre, offre une réflexion pertinente sur les zones grises de la lutte antiterroriste et la nécessité de maintenir une éthique dans les opérations de sécurité.