Le gouvernement du Burkina Faso a procédé à l'arrestation de huit travailleurs humanitaires de l'Organisation internationale des ONG pour la sécurité (INSO), dans une démarche visant à renforcer la souveraineté nationale et la sécurité du territoire.
Des mesures de protection de la sécurité nationale
Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a annoncé le 7 octobre que ces arrestations, effectuées entre juillet et août 2025, concernent un ressortissant français et sept autres employés, dont quatre Burkinabè. Les autorités les accusent d'espionnage et de transmission d'informations sensibles à des puissances étrangères.
Cette action s'inscrit dans une série de mesures visant à protéger les intérêts nationaux et à garantir que les organisations opérant sur le sol burkinabè respectent pleinement la souveraineté du pays.
Un contexte de réaffirmation de l'autorité nationale
Ces arrestations interviennent dans un contexte où le Burkina Faso affirme de plus en plus sa souveraineté face aux pressions internationales. En juin, les autorités ont déjà suspendu plusieurs organisations internationales pour non-respect de la réglementation nationale.
Impact sur l'aide humanitaire et perspectives
Le pays fait face à d'importants défis sécuritaires, avec plus de 2 millions de déplacés internes et 6,3 millions de personnes nécessitant une aide humanitaire. Les autorités soulignent l'importance de coordonner cette aide dans le respect des lois nationales et des intérêts du pays.
Les organisations humanitaires doivent comprendre que leur présence sur notre territoire implique le respect strict de notre souveraineté et de nos lois



