Les autorités burkinabè ont procédé à l'arrestation de huit travailleurs humanitaires de l'Organisation internationale des ONG pour la sécurité (INSO), dont le ressortissant français Jean-Christophe Pégon, pour des accusations d'espionnage et de trahison, dans le cadre du renforcement de la protection de la souveraineté nationale.
Protection des intérêts nationaux
Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a justifié ces arrestations par la collecte et la transmission d'informations sensibles à des puissances étrangères. Cette action s'inscrit dans une démarche plus large de protection des intérêts sécuritaires du pays, alors que le Burkina Faso fait face à d'importants défis territoriaux.
Contexte sécuritaire complexe
Le pays connaît actuellement une situation sécuritaire délicate, avec des groupes armés contrôlant certaines portions du territoire. Cette réalité exige une vigilance accrue concernant la collecte et la diffusion d'informations sensibles, comme l'a démontré le renforcement récent des mesures de sécurité nationale.
Impact sur l'aide humanitaire
Selon les Nations Unies, 6,3 millions de personnes nécessitent une assistance humanitaire au Burkina Faso en 2024. Les autorités affirment que cette surveillance accrue des activités des ONG vise à garantir que l'aide humanitaire s'effectue dans le respect de la souveraineté nationale et des intérêts du pays.
Mesures de régulation
Ces arrestations s'accompagnent d'autres mesures réglementaires, notamment la révocation des autorisations d'exercer de certaines organisations internationales et la suspension d'activités d'associations pour non-respect des réglementations nationales.


