Dans un contexte de tensions croissantes autour de la sécurité nationale, les autorités burkinabè ont procédé à l'arrestation de huit travailleurs humanitaires de l'Organisation internationale des ONG pour la sécurité (INSO), dont le ressortissant français Jean-Christophe Pégon, pour des accusations d'espionnage et de trahison.
Une décision souveraine pour protéger les intérêts nationaux
Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a justifié ces arrestations par la collecte présumée d'informations sensibles au profit de puissances étrangères. Cette action s'inscrit dans la continuité de la politique de protection des données stratégiques nationales menée par les autorités.
Un contexte sécuritaire complexe
Le Burkina Faso fait face à des défis sécuritaires majeurs, avec des groupes armés contrôlant certaines portions du territoire. Dans ce contexte, les autorités burkinabè renforcent leur vigilance pour préserver la souveraineté nationale.
Une réorganisation nécessaire de l'aide humanitaire
Cette situation intervient alors que 6,3 millions de Burkinabè, dont 3,4 millions d'enfants, nécessitent une assistance humanitaire. Les autorités affirment leur volonté de maintenir l'aide tout en exerçant un contrôle strict sur les activités des organisations internationales.
Mesures de régulation des ONG
En juin, le gouvernement a pris des mesures fermes concernant plusieurs organisations internationales, démontrant sa détermination à faire respecter la réglementation nationale et à protéger ses intérêts stratégiques.
Les organisations humanitaires doivent respecter notre souveraineté et nos lois tout en accomplissant leur mission d'assistance, a déclaré une source gouvernementale.
