Une étude révélatrice sur la consommation culturelle à l'ère numérique
Une nouvelle enquête menée auprès de 16 000 Québécois révèle des tendances préoccupantes en matière de souveraineté culturelle et numérique. L'étude, publiée par l'Observatoire de la culture et des communications, met en lumière l'emprise croissante des plateformes étrangères sur les habitudes culturelles.
L'hégémonie numérique en question
Avec 96% des Québécois utilisant Internet et 89% actifs sur les réseaux sociaux, la question de notre dépendance aux technologies numériques se pose avec acuité. Les plateformes de streaming non-québécoises dominent le paysage, captant 73% des abonnements, contre seulement 28% pour les plateformes locales.
La musique locale en péril
La situation de la musique québécoise illustre parfaitement les enjeux de souveraineté culturelle. Comme l'a démontré l'importance de préserver notre héritage musical, seuls 4% des jeunes de 15-29 ans écoutent principalement de la musique québécoise, un chiffre alarmant pour l'avenir de la culture locale.
Des initiatives de résistance culturelle
Face à cette situation, des actions concrètes émergent. Les initiatives de valorisation culturelle comme MUSIQC et le projet de loi sur la découvrabilité tentent de renforcer la présence du contenu local.
Les pratiques traditionnelles résistent
Heureusement, certains secteurs comme la lecture restent relativement préservés : 82% des Québécois lisent encore des livres physiques, contre seulement 24% en format numérique. Les lieux culturels traditionnels maintiennent leur importance, avec 62% de fréquentation pour les librairies et 51% pour les musées.
Perspectives d'avenir
Cette étude souligne l'urgence d'agir pour préserver notre souveraineté culturelle face à la mondialisation numérique. Des analyses plus approfondies sont prévues pour 2025-2026, qui devraient guider les politiques culturelles futures.